Camp Boiro : 43ans après et toujours pas trace d’une sépulture
25 janvier 1971-25 janvier 2014, cela fait exactement 43ans que les guinéens assistaient à la pendaison de certains guinéens soupçonnés de comploter contre le régime de Ahmed Sékou Touré, premier Président de la Guinée indépendante. Au camp Boiro, d’autres également ont péri sous le poids de la torture. Ce 25 janvier donc, l’association des victimes de ce fameux Camp ont rendu hommage à tous ceux qui y ont perdu la vie. En déposant une gerbe de fleure en leur mémoire, l’association a demandé qu’il n’y ait plus jamais ça en Guinée.
Après 43 ans de la série de pendaison qui a eu lieu en Guinée sous la première République, les guinéens se souviennent encore de cette journée tragique. Pour la mémoire de toutes les victimes, pensionnaires survivants et fils et filles des anciens pensionnaires réunies en association de victimes du Camp Boiro, ont organisé une lecture du saint coran devant la maison appelée ‘’Tête de mort ‘‘par les prisonniers qui y ont séjournés. Cette commémoration si elle rappelle cette page noire, elle a été aussi une occasion pour l’association de demander que vérité soit établie.
Cependant, il n’est un secret pour personne que la vie d’une nation est parsemé des périodes sombres et glorieuses. C’est pourquoi, le Ministre des Droits de l’Homme et des Libertés Publiques présent à cette commémoration des victimes de l’historique Camp Boiro a invité les guinéens à savoir assumer leur passé. « Nous guinéens, nous devons maintenant pouvoir regarder l’histoire de notre pays en face et se dire la vérité, mais, sans jamais tombé dans la chasse aux sorcières » a déclaré le Ministre Kalifa Gassama Diaby.
En scandant le slogan ‘’Plus jamais ça’’ l’association des victimes du Camp Boiro, a voulu démontrer que le devoir de mémoire est sacré et imprescriptible.
S Boubacar
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire