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Le puzzle se
reconstitue sur le plan politique en Centrafrique. Mais sur le plan
sécuritaire, ce n’est encore guère le cas. De nouveaux affrontements ont éclaté
ce mercredi matin dans la capitale Bangui entre civils et ex-combattants de la
séléka. Les hostilités se sont déroulées près d’un camp militaire de Bangui,
aux abords du camp Kasaï, près du centre-ville, où sont cantonnés d’ex-rebelles,
et où la tension restait extrême dans l’après-midi, selon l’AFP.
Pour le
moment, le bilan des affrontements n’a pas encore été établi. Des actes de
pillage ont également eu lieu dans le nord de Bangui, entraînant l’intervention
de soldats rwandais de la force africaine (MISCA) pour ramener le calme.
Quelques tirs ont également été entendus jusqu’à l’intervention de soldats
français de l’opération Sangaris et de la force africaine MISCA, ont indiqué
des habitants.
De même dans
le nord de la capitale centrafricaine, des actes de pillage de commerces et de
maisons ont notamment été signalés sur fond de manifestations de haine entre
chrétiens et musulmans, entraînant l’intervention de soldats rwandais de la
MISCA pour calmer des esprits surchauffés, rapporte l’AFP.
Preuve que
malgré l’élection de Catherine Samba Panza à la tête du pays, pour diriger la
transition, la situation est loin d’être stabilisée en Centrafrique. La
nouvelle Présidente de transition, qui succède à Michel Djotodia, contraint à
la démission, a fait de la pacification du pays sa première priorité après des
mois de tueries. Celle qui a reçu un fort soutien de la communauté
internationale doit prêter serment jeudi et occuper officiellement ses
fonctions.
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