![](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg0JNdX4LUZ1Ht4DcAA4w2zFbagOG4Om7YIAK86pMxupdsSwYqdDsfYeH4cUBIIGdWllaT6T7f7ZJacl2r0IoDVF_dDyFDZWSkHUsz56Fdn1oGj4GtKaJOR-vVaLCLs-9s70MmXZSdkgNs/s1600/pre.jpg)
Il s'agit de
la troisième affaire pour laquelle M. Morsi, premier président élu
démocratiquement en Egypte en juin 2012 et destitué par l'armée un an plus
tard, va passer en justice.
Seront jugés
avec lui 132 autres personnes, dont près de 70 membres des mouvements islamiste
palestinien Hamas et chiite libanais Hezbollah, qui le seront par contumace.
Le parquet
affirme que des militants des Frères musulmans, dont est issu M. Morsi, du
Hamas, du Hezbollah et des jihadistes ont attaqué des prisons et des postes de
police lors des premiers jours de la révolte de 2011, tuant des policiers et
aidant des milliers de détenus à s'échapper.
Des
dirigeants des Frères musulmans qui s'étaient échappés avec lui début 2011 de
la prison de Wadi Natroun (au nord-ouest du Caire) figurent également sur la
liste des personnes inculpées.
Détenu
depuis sa destitution le 3 juillet, M. Morsi est actuellement jugé pour
complicité de meurtres de manifestants lorsqu'il était au pouvoir.
Il va en
outre être jugé pour "espionnage" en vue de mener des "actions
terroristes" impliquant le Hamas et des groupes jihadistes, a indiqué en
début de semaine l'agence officielle Mena.
Depuis la
destitution de M. Morsi, auquel des millions de manifestants avaient reproché
de ne pas avoir su gérer le pays et de n'avoir servi que les intérêts de sa
confrérie, ses partisans manifestent quasi-quotidiennement, malgré une
répression qui a fait plus d'un millier de morts depuis le début de l'été et
des milliers d'arrestations dans les rangs des islamistes.
M. Morsi
avait affirmé lui-même par téléphone à une chaîne de télévision peu après son
évasion que les gardiens de la prison avaient abandonné les lieux tandis que
les détenus, profitant du chaos, s'étaient échappés.
Ahmad Chafiq
acquitté
L'ancien
président Hosni Moubarak, en résidence surveillée dans un hôpital militaire du
Caire en raison de sa santé défaillante, est lui poursuivi avec son ministre de
l'Intérieur Habib el-Adli et six anciens responsables de son régime, pour
"complicité de meurtres" de manifestants lors de la révolte.
Lors d'un
premier procès en juin 2012, M. Moubarak, âgé de 85 ans, avait été condamné à
la réclusion à perpétuité. Mais il avait ensuite saisi la Cour de cassation,
qui a ordonné un nouveau procès.
Par
ailleurs, Ahmad Chafiq, dernier Premier ministre de M. Moubarak et candidat
malheureux à la présidentielle de 2012, a été acquitté jeudi par un tribunal
qui le jugeait par contumace depuis qu'il a fui aux Emirats arabes unis.
Ce général à
la retraite était accusé de corruption dans une affaire concernant une cession
de terrains aux deux fils de Hosni Moubarak, Alaa et Gamal, actuellement en
prison et jugés, comme leur père, dans d'autres procès.
M. Chafiq,
qui a depuis fondé un parti politique, est désormais libre de revenir en
Egypte, où des élections législatives et présidentielle doivent se tenir
mi-2014.
Les
spéculations se multiplient autour d'une possible candidature du véritable
homme fort du pays: le chef de l'armée, le général Abdel Fattah al-Sissi,
également vice-Premier ministre et ministre de la Défense.
AFP
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire