La chanteuse
américaine Mariah Carey a vivement été critiquée par les militants des droits
de l’Homme pour avoir empoché 1 million de dollars après avoir chanté pour le
président angolais José Eduardo Dos Santos.
Mariah Carey
est à nouveau sous le feu des projecteurs. La chanteuse américaine a suscité
l’indignation de militants des droits de l’homme pour avoir chanté pour le
président angolais Jose Eduardo dos Santos, au pouvoir depuis 33 ans, contre un
cachet d’un million de dollars. A tel point que la Fondation pour les droits de
l’homme, Human Rights Foundation, dont le siège est à New York, a accusé la
célèbre chanteuse d’avoir été "achetée" par l’une des familles les
plus riches en Afrique, dans un pays où la majorité de la population vit dans
une grande pauvreté.
Mariah Carey
a en effet chanté durant deux heures la semaine dernière dans la capitale
angolaise Luanda lors d’un gala pour la Croix Rouge qui a permis de réunir
65.000 dollars (47.500 euros) pour l’association caritative, selon l’agence de
presse officielle Angop. Le gala était sponsorisé par une entreprise de
téléphonie mobile détenue par la milliardaire Isabel Dos Santos, septième
personne la plus riche d’Afrique, selon le magazine Forbes - et aussi
présidente de l’association caritative.
Mais cette
fois-ci s’en est trop a estimé Thor Halvorssen, le président de Human Rights
Foundation, rappelant qu’elle avait chanté également pour l’un des fils de
l’ancien dirigeant libyen Mouammar Kadhafi. « On dirait que Mariah Carey
raffole de l’argent de dictateurs. Elle aurait touché cette fois-ci plus d’un
million" de dollars (730.000 euros) », a fustigé Thor Halvorssen.
Selon lui, « c’est le triste spectacle d’une artiste internationale
achetée par un Etat policier impitoyable pour divertir et blanchir la kleptocratie
du duo père-fille au pouvoir qui a accumulé des milliards de richesses de
manière illégale, alors que la majorité des Angolais vit avec moins de £2 par
jour ».
Afrik.com
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