C’est un plan d’action qui est le fruit de trois jours de concertation entre les cadres du département de la culture et du patrimoine historique et des acteurs culturels. Son élaboration vient combler un vide car depuis 93 de tels travaux n’avaient été initiés dans le cadre de la promotion de la culture guinéenne. A l’issue des échanges, les participants sont parvenus à s’accorder sur un certain nombre de projets à réaliser courant ces deux années. Des projets qui corroborent avec la feuille de route assignée à ce Ministère. Parmi ces actions existent, la construction de l’abri du balafon sacré de Soumaoro Kanté(Sossobala) à Diagassola dans Kouroussa que la Guinée détient. Un instrument qui fait parti du patrimoine matériel de l’UNESCO. Aussi, la finalisation du dossier d’inscription de Gbérédou Hamana dans Kouroussa également sur la liste du patrimoine culturel mondial de cette institution.
Autres priorités, la prise en compte de la biennale internationale de la percussion ou encore du Festival des Musiques Traditionnelles et contes (FEMUTRAC) de Faranah. La réalisation de ce plan d’action intervient quelques jours seulement après la présentation de la politique nationale du premier ministre une politique qui a omis le secteur de la culture. Pour le secrétaire général du Ministère Amirou Conté, cet oubli doit être saisi par le département comme une opportunité.
D’autres sujets sur la prise en charge des artistes et leur professionnalisation ont été longuement abordés. Pour le Secrétaire général du Ministère de la culture et du patrimoine historique, les artistes guinéens doivent s’inscrire dans une dynamique de professionnalisation pour être consommés en Afrique ou ailleurs à l’image de Sekouba Bambino ou de Sia Tolno.
Abou Bakr Sidik
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