jeudi 26 juin 2014


A quelques heures de l’ouverture du cadre de l’évaluation des points contenus dans l’accord du 03 juillet 2013, c'est-à-dire jeudi 26, l’opposition parlementaire et extra parlementaire signataire de cet accord a eu un tête à tête ce mercredi au siège de l’UFR à Matam.

A l’ordre du jour, analyser les points à proposer au compte de ces concertations convoquées par le Ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation, Alhassane CONDE mais aussi discuter des conditions de leur éventuel retour au parlement. En ce qui concerne le premier point, c'est-à-dire la participation des 10 représentants de l’opposition à l’ouverture du dialogue, le porte parole Aboubacar SYLLA déclare que « nous allons y aller, nous serons présent à cette rencontre qui doit s’ouvrir à partir 10 heures au palais du peuple.


 Nous allons y proposer d’abord un cadre de dialogue adéquat quand nous estimons que ceux qui doivent se retrouver autour de l’évaluation des points de notre fameux accord du 03 juillet 2013 sont bien les parties prenantes du dialogue de 2013 c'est-à-dire les parties signataires. Nous souhaitons donc qui soient présentes non seulement la mouvance présidentielle et l’opposition républicaine mais également le gouvernement qui a pris des engagements fermes au titre de cet accord, la CENI, les facilitateurs nationaux ainsi que la communauté internationale présente à Conakry étant donné que ce sont ces différente parties qui ont apposé leurs signatures au bas de l’accord politique inter guinéen le 03 juillet 2013.

D’autre part nous allons proposer un menu pour le dialogue qui va tenir compte des préoccupations de l’opposition pour améliorer le processus électoral guinéen mais aussi pour améliorer la gouvernance politique de notre pays. Une fois que ce cadre sera accepté il n’y a absolument aucune raison qu’on n’accepte pas de participer activement à ce dialogue.

C’est dans la dynamique des réclamations de ce cadre de dialogue entre le gouvernement et les opposants que l’opposition parlementaire a décidé de suspendre sa participation aux débats de l’Assemblée Nationale.
« Si les conditions d’un dialogue sont effectivement réunies, c'est-à-dire que s’il y’a un accord autant sur le cadre c'est-à-dire les participants au dialogue que sur l’ordre du jour de ce dialogue il n’y aurait donc aucune raison. Les causes de notre départ du parlement n’existant plus il n’y aurait pas de raison que nous ne revenions au niveau de l’assemblée nationale »Précise Aboubacar Sylla


Sous l’ombre, vu les faveurs inscrites à l’Assemblée nationale pour l’opposition les négociations ne manquent pas pour leur retour rapide .


Kady S

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