samedi 14 décembre 2013

C’est le 11décembre dernier que s’est tenue l’ouverture de la réunion du comité technique du 6ème forum des ministres du commerce de la Zone Monétaire de l’Afrique de l’Ouest (ZMAO). Etaient présents à cette rencontre entre autres le ministre du Commerce Dorval Doumbouya, Moustapha Koutoub Sano, Ministre d e la Coopération Internationale,  et des Ministres de la Zone de la ZMAO à savoir la  Gambie, Ghana, Nigéria.

.Il faut souligner que les échanges commerciaux dans la zone monétaire de l’Afrique de l’Ouest demeurent toujours faibles. A titre illustratif, les échanges entre les pays membres de la ZMAO ne représentent que  1, 2%, alors que, ceux de l’UMOA et de la CEDEAO se chiffrent respectivement à 14 et 8,76%. Cette situation interpelle régulièrement les experts et ministres du commerce des 6 pays membres de la ZMAO autour de ce forum annuel. Ce, pour renforcer d’avantage l’intégration économique au niveau régional. 

Hadja Hawa Keita, secrétaire générale du ministère du commerce dans son intervention a précisé que les échanges commerciaux sont plus importants entre les pays de la CEDEAO et les pays de la ZMAO. Elle a précisé que durant trois jours, les débats porteront entre autres sur le transit inter-état routier, le niveau d’avancement des pays.

 Will Back Freeman, représentant du directeur général de l’institut monétaire de l’Afrique de l’ouest  a déclaré : « Il y aura une présentation de la Banque Mondiale sur les défis liés à la facilitation des échanges commerciaux et transports entre les Etats membres. Il y aura également une présentation par le centre Commerce International pour voir comment nous allons rendre nos pays plus compétitifs et capables de commercialiser à l’étranger ».

 Au finish, après trois jours de travaux intenses, les participants ont recommandé entre autres que les pays membres doivent prendre des mesures pour introduire un système de conditionnement unique qui serait à l’avantage et en termes de revenu à tous les pays de transit les comités nationaux de facilitations  de transit doivent disposer de ressources suffisantes pour mener leurs activités de surveillance afin de parvenir à la réduction des barrages et des tracasseries des camionneurs.

Touré Aboubacar +224 622 552 210

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