Depuis
l'instauration de l'état d'urgence dans le nord-est du Nigeria au mois de mai,
les attaques du groupe islamiste Boko Haram ont fait plus de 1 200 morts. C'est
ce que révèle un rapport publié, lundi, par le Bureau local de la coordination
des affaires humanitaires des Nations Unies (Ocha).
Près de 175
personnes meurent en moyenne chaque mois dans le nord-est du Nigeria. C'est le
principal enseignement du rapport rendu public le 16 décembre par le Bureau
local de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA) qui
pointe du doigt le groupe islamiste Boko Haram.
Au total,
"1 224 personnes ont été tuées dans des attaques liées à Boko Haram depuis
mai dans les trois États d'Adamawa, Borno et Yobe", affirme l'OCHA.
48 attaques
repertoriées
Ce bilan
comptabilise les victimes civiles et militaires ainsi que les insurgés morts
lors de 48 attaques de Boko Haram répertoriées. En revanche, "il ne tient
pas compte des victimes des opérations menées par l'armée contre Boko
Haram", a précisé la porte-parole d'Ocha, Choice Okoro.
L'armée
nigériane a souvent été accusée de minimiser le bilan des pertes civiles, lors
d'attaques du groupe islamiste.
Le bilan de
l'ONU est le premier décompte de victimes indépendant à être publié depuis le
début de l'état d'urgence instauré le 14 mai dans le but de mettre fin à
l'insurrection islamiste lancée depuis 2009 dans le nord-est du pays.
AFP

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