Orange a été
la première entreprise à franchir le pas. En tout début de saison, elle a
confirmé et mis en application sa volonté de ne plus investir ses sous dans la
lutte sénégalaise. Ce qui avait été accueilli avec une grosse peur par les
acteurs de la première discipline sénégalaise en terme d’affluence.
Aussi bien
les lutteurs, les managers, mais surtout les promoteurs qui profitaient
directement des grosses mannes financières de cette structure…ont manifesté
leur crainte de » voir la lutte mourir à petit feu« .
A noter
qu’Orange ces 10 dernières années a investi des « milliards de FCFA »
en terme de budgets de communication et aura permis aux lutteurs d’être les
sportifs sénégalais les mieux payés.
Alors que
cette situation est loin d’être » réglée », les deux autres firmes
téléphoniques Expresso des Soudanais Sudatel et Tigo des Espagnols ont déclaré
cette semaine leur volonté, elles aussi « de se retirer de la
lutte ».
Ce qui a
jeté un » froid de canard » en plus de celui laissé par Orange.
Les raisons
évoquées sont liées surtout « à la violence, mais aussi au fait que
la lutte de plus en plus semble ne profiter qu’ à trois catégories que sont le
lutteur qui gagne la pactole , le promoteur qui organise et ramasse les
bénéfices et le manager qui sur tout cachet gagne 10% ».
En attendant
si les promoteurs rongent leurs freins et essaient de trouver les moyens de
leur prochaine organisation, les lutteurs se posent des questions sur leur
avenir ».
Certains
avaient commencé à mener un train de vie « dispendieux ».

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