lundi 24 février 2014

La journée internationale de la justice sociale a été célébrée en différé ce samedi 22 février 2014 au sein de l’université Roi Hassan II de Tombomlia dans la commune de Matoto. A l’occasion de cette célébration, une conférence débat avec pour thème : ‘’La prise en compte du genre dans la justice sociale guinéenne a été initiée par le centre de promotion, de protection des droits de l’homme et le Club de Promotion des droits de l’Homme de ladite université.

Le 20 février de chaque année est célébré la journée internationale de la justice sociale. Pour cette année c’est sous le thème : ‘’La prise en compte du genre dans la justice sociale guinéenne que cette journée a été célébrée en différé dans l’enceinte de l’université Roi Hassan II. Au cour de cette conférence débat la question relative au genre a été abordée notamment dans le cadre de la protection des droits de l’homme.

« Nous avons fait expressément d’aborder la question de la prise en compte du genre dans la justice sociale guinéenne. Il nous parait très important d’aborder cette question, parce qu’il y a encore vraiment un besoin à ce niveau de prendre en compte le genre dans la gestion économique, politique, sociale et culturelle de ce pays. Il y a des femmes qui sont capables dans ce pays là, nous souhaiterions qu’à tous les niveaux qu’on prenne en compte cette question là » a affirmé Saikou Yaya Diallo président du C.P.D.H.

La conférencière est largement revenue sur les enjeux et défis que doivent relever les femmes qui, selon elle sont toujours reléguée au second plan.
« Les femmes qui représentent un nombre important, quantitativement ne peuvent pas être ignoré dans la participation au développement économique, social, culturel de notre pays, elles ne peuvent pas être ignorée dans l’implication de la gestion des conflits et dans la lutte contre les violences faites aux femmes et aux jeunes filles » a expliqué Aissatou Daff.

Le centre de promotion et de protection des droits de l’homme , envisage attirer à travers ces séries de conférences, l’attention des politiques, du gouvernement, mais aussi de l’ensemble des acteurs de la vie socio-économique et politique, afin de les amener à prendre en compte cette question de droit de l’homme.


O Sow 

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