dimanche 9 mars 2014



L’humanité a célébré, ce Samedi 08 mars 2014 la journée internationale de la femme placée sous le thème : ‘’ Égalité pour les femmes progrès pour toutes et tous’’. En Guinée, la célébration a été organisée au palais du peuple en présences de certains membres du gouvernement, des représentations diplomatiques et institutions accréditées dans le pays.

Ce samedi, les femmes étaient fortement mobilisées en réclament de l’égalité entre les sexes.
Dans son intervention, Sanaba Kaba, ministre de l’action sociale, de la promotion féminine et l’enfance qui plaide auprès des institutions nationales et internationales en faveur de la parité.  En plus, elle s’est prononcé en soulignant «Je voudrais au nom de toutes les femmes de la Guinée, solliciter auprès du gouvernement la transmission. A l’Assemblée Nationale le projet de loi portant parité et le code civil révisé, à l’Assemblée Nationale d’accélérer le processus d’adoption de ce texte pendant la révision prochaine de la loi de finances rectificative. Aux partenaires de notre pays, d’accroitre leur appui en faveur de la promotion de l’égalité entre les hommes et les femmes pour un développement durable ».

Ansoumane Condé, ministre délégué au budget, a précisé que la célébration de cette journée intervient au moment la communauté internationale affiche la ferme volonté d’évaluer l’atteinte des Objectifs du Millénaire pour le Développement au profit des femmes et des filles à l’horizon 2015.
Poursuivant, le ministre délégué au budget revient sur quelques résultats déjà obtenus et précisé : « Dans le domaine de la santé et de la lutte contre le VIH/ SIDA les progrès faits ces dernières années en matière de santé ont un impact positif sur la situation des femmes et des filles à traves l’OMD 4 visant à réduire la mortalité des enfants de moins 5 ans et l’OMD 5 visant à réduire la mortalité maternelle. Au titre des activités économiques, les femmes jouent un rôle de premier plan car elles apportent une contribution au secteur agricole où elles sont présentent à près de 80% ».

Pour les Nations-Unies, la Guinée a pris le devant sur plusieurs pays ouest-africains et du centre dans le cadre de la promotion du genre notamment la scolarité des jeunes filles depuis le début des années 80.
Dr Edwige Adékambi Domingo, représentante-résidente de l’UNFPA, ces avancées se heurtent malheureusement à des ‘’fléaux sociaux’’.

« L’écart entre les filles et les garçons s’est considérablement réduit en trois décennies de reformes dans l’enseignement primaire au point où le nombre de filles tend à surpasser celui des garçons à l’école. Ces progrès remarquables restent ce pendant hypothéqués par des disparités liées au genre ainsi que des fléaux sociaux tels que les violences faites aux femmes et aux filles, les grossesses non désirées et les mariages forcés qui affectent de nombreuses jeunes adolescentes et le taux d’abandon de l’école est toujours plus élevés chez les filles avec un taux de réussite de plus en plus faible ».

Boukary

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