Devant des partenaires au
développement, des membres du gouvernement et des députés élus le 28 septembre
dernier par le peuple de Guinée, le président de l’Assemble Nationale a
prononcé son discours d’ouverture de la session des lois. Honorable Claude Kory
Kondianio a d’abord salué les efforts consentis par les acteurs politiques du
pays pour la finalisation de la transition politique.
Trois mois après la rentrée parlementaire, les députés vont à partir du 7 avril 2014, travailler sur ce qui est leur véritable mission a savoir voté des lois et contrôler l’action gouvernementale. Une tache qui selon le Numéro 1 du parlement guinéen ne pourrait se faire sans un changement de comportement.
« Cette
première session ordinaire de l’année 2014 doit être un moment d’échange fructifié
entre le gouvernement et l’Assemblée Nationale. C’est pourquoi je recommande
que vous soyez réaliste et pragmatique et qu’il soit tenu compte dans vos
réflexions lors de l’examen des textes de l’intérêt général du pays. J’en appel
à tous et à chacun à plus de conscience, du devoir d’esprit patriotique et de
civisme dans le cadre du travail parlementaire » a recommandé le Président
du parlement.
Pour le moment aucun projet de lois n’a été encore soumis au parlement. Mais en attendant l’arrivée des projets de loi, les députés ne resteront pas les bras croisé. « Deux propositions de lois modifiant et complétant la loi relative au règlement intérieur de l’Assemblée National sont déjà élaborées par la commission des lois du parlement et une étude de la reforme administrative est en cours. Lors de cette session ordinaire toutes les résolutions relatives à la mise en place des réseaux parlementaires et des groupes d’amitié avec les autres pays vont être programmées pour leur examen et adoption » a t-il poursuivi
Le président de l’Assemble National a profité de cette ouverture pour adresser les condoléances des députés aux familles des victimes du virus Ebola qui frappe la Guinée. Claude Kory Kondiano s’est aussi exprimé sur les manifestations contre le manque d’eau et d’électricité dans certains quartiers de Conakry. Même s’il reconnait que le droit de manifester est conféré par la constitution, le Président du parlement souhaite voir les choses se régler au sein de l’hémicycle pour dit –il consolider la jeune démocratie guinéenne
La Rédaction
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