mercredi 16 avril 2014



Les joutes verbales continuent entre le Front populaire ivoirien et le gouvernement en Côte d'Ivoire. Mardi, le parti de Laurent Gbagbo s'est déclaré prêt à reprendre le dialogue. Sous conditions.

Après avoir dénoncé la réconciliation en Côte d'Ivoire, qu'il considère comme une mascarade,  le Front populaire ivoirien (FPI), par la voix de son président, Pascal Affi N'guessan, s'est, mardi 15 avril, montré plus ouvert envers le gouvernement. "Nous sommes ouverts, prêts à reprendre le dialogue", a-t-il déclaré, au terme d'une rencontre avec la représentante spéciale du Secrétaire général des Nations unies et chef de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci), Aïchatou Mindaoudou.

Le président du parti de l'ancien président Laurent Gbagbo a cependant cru bon de poser des conditions à un retour du FPI dans le jeu de la réconciliation. Selon Pascal Affi N'guessan, il faut que "le pouvoir pose des actes qui montrent qu'il a envie de discuter". "Il faut que nous ayons l'assurance que ce sera un dialogue franc", a-t-il ajouté.

Réconciliation en échec

Il y a encore deux semaines, le même Pascal Affi N'Guessan avait pourtant des mots plus durs envers le pouvoir ivoirien. Après avoir appelé au boycott du recensement, et laissant planer le doute sur la participation de son parti à la présidentielle de 2015, il avait qualifié le régime d'Alassane Ouattara de "dictature" au "visage hideux".

"Il est évident que le dialogue politique est un leurre" et la réconciliation "un échec", estimait encore le président du FPI, qui réclamait la "dissolution" de la Commission dialogue vérité et réconciliation (CDVR). Vous avez dit dialogue de sourds ?
AFP

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