Un coup
d'accélérateur a été donné par Bolloré au projet de boucle ferroviaire
ouest-africaine. Un changement de rythme lié au regain d'intérêt de potentiels
concurrents pour ce dossier. Décryptage.
Comme
certains le supposaient, Vincent Bolloré a bien donné un petit coup
d'accélérateur au projet de boucle ferroviaire ouest-africaine, dont les
premières gares ont été inaugurées très symboliquement au début d'avril à
Niamey et à Cotonou."Il a senti la pression monter quand Frank Timis et
plusieurs groupes chinois ont commencé à s'intéresser de près au dossier",
affirme un observateur.
La
désignation de Bolloré Africa Logistics comme partenaire stratégique - et à ce
titre détenteur de 40 % du capital de la société de projet d'exploitation de
l'axe Cotonou-Niamey - n'aurait en effet dû intervenir qu'une fois toutes les
instances du projet mises en place.
Or faute de
fonds, le secrétariat général du comité de pilotage ne verra le jour que dans
les prochains mois, ce qui fragilise la position du groupe français.
Concession
Amadou
Boubacar Cissé, le ministre nigérien du Plan et de l'Aménagement du territoire,
est justement rentré de Washington le 16 avril avec une promesse de don de 6,5
millions de dollars de la part de la Banque islamique de développement,
destinés à financer la création de cette instance qui aura la lourde charge de
poursuivre les négociations avec son partenaire privé.
Parmi les
points à définir : les conditions de la mise en concession, d'une durée de
"vingt à vingt-cinq ans", selon le ministre.
JA

0 commentaires:
Enregistrer un commentaire