Ce matin 21 mai 2014, le
ministre des Doits de l’Homme et des Libertés Publics, M. Gassama Diaby a fait
une visite surprise dans certains prisions de la capitale, notamment, la Maison
Centrale de Conakry et l’escadron mobile numéro 2 de Hamdallaye. Objectif,
s’enquérir des réalités de conditions dans les quelles vivent les prisonniers
dans ces différentes maisons détentions.
Après constats dans ces
différentes maisons de détentions, le ministre Gassama Diaby s’est dit très choqué.
«Ce que j’ai constaté dans cette prison, dépasse l’entendement, c’est un
ensemble d’illégalité et un ensemble d’immoralité. Les détenus sont dans les
conditions d’une indignité, indescriptible », s’est-il indigné.
Se prononçant sur les plaintes
formulées contre les pratiques de torture en Guinée, Gassama précise : «
on a rappelé au personnel de cette gendarmerie, qu’à mon niveau, au Ministère,
nous avons un certain nombre de plaintes la concernant sur la pratique de
torture et qu’il ne m’appartient évidement pas de juger, je l’ai rappelé l’existence
de ces plaintes et qu’il appartient à la justice de faire la lumière sur ces
faits ».
A rappelé que, la
maison centrale construite depuis 1903 et qu’à nos jours n’a pas fait l’objet
d’une rénovation. Avec une capacité d’accueille de 300 personnes, et où actuellement,
plus de 800 détenus sont emprisonnés.
Pour le régisseur de ce
centre de détention, le capitaine Soriba Bangoura, qu’ils sont confrontés à
d’énormes problèmes car selon lui, les gens sont entachés, il ya des cas des
maladies qui ne sont pas traités, pas de pris en charge. « Avant, les
institutions venaient en aide et de nos jours, seul le CICR dans certains cas »,
a-t-il confié.
A souligné que malgré
toutes ces difficultés et calvaires dans les différentes prisons du pays, le
ministre des droits de l’homme et des libertés publics s’est dit engager pour
changer cette donne.
Marie Guilavogui
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