mardi 3 juin 2014


Un atelier de validation de l’avant projet de la loi anti corruption a débuté ce lundi 02 juin 2014 au palais du peuple de Conakry. Cet atelier a été organisé par l’Agence Nationale de Lutte contre la Corruption (ANLC) sur l’initiative du Système des Nations Unies (PNUD) et financé par Osiwa Guinée dans l’optique de freiner le développement de ce phénomène dans le pays. Durant deux jours, les parties prenantes vont étudier l’avant projet de loi anti corruption   puis procéder à sa validation.

Selon les statistiques, la Guinée est l’un des pays le plus corrompus au monde. Cela serait dû par la pratique de ce phénomène à tous les niveaux notamment, l’Administration publique. Une Administration souvent confrontée à des malversations financières, des signatures des contrats bénéfiques pour des tierces personnes. Toute chose qui peut être un frein pour un développement d’un pays.

Mohamed Sampil, ancien bâtonnier au barrot de Guinée   a déclaré : « La corruption est le cancer de l’économie, c’est un fléau planétaire qui porte dangereusement atteinte aux efforts des pouvoirs publics des pays. Même ceux qui ont une économie performante. C’est pourquoi ce fléau mérite d’être combattu par toutes ces formes. »

 Certains participants ont affirmé Cette session de validation de l’avant projet de loi anti corruption vie nt à point nommé.

 Le directeur exécutif de l’agence nationale de lutte contre la corruption (ANLC), Mohamed François Falcom a précisé  : «  Cette Loi va faciliter le travail aux magistrats, permettre  à la société civile aussi de comprendre les mécanismes de lutte contre la corruption afin de pouvoir interpeller les autorités et le monde des affaires pour que la transparence puisse s’imposer dans toutes les pratiques de gestion de notre pays. Donc, voila l’impact et l’utilité de cet instrument. Il n’est pas seulement au service du gouvernement, mais il est au service de la société civile, des medias, des organismes consulaires et patronats. Donc, tous ces gens là peuvent l’utiliser d’abord pour revendiquer droit et ensuite pour exercer le droit. »

A noter qu’avant de soumettre ce document de 38 pages composé de 125 articles aux députés pour examen et adoption, l’agence nationale de lutte contre la corruption le soumet à l’approbation des juristes durant ces deux jours qui vont apporter des corrections à cet avant projet qui vise à mettre fin au crime économique en Guinée.
Touré Aboubacar +224 622 55 22 10

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