Présidentielle 2015 : Cellou Dalein Diallo exige la transparence
Le président de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée, El hadj Cellou Dalein Diallo était ce lundi face à la presse à la maison commune des journalistes à Coléah. Il a été question pour l‘ancien premier ministre de revenir sur les derniers développements de l’actualité sociopolitique et économique de notre pays.
C’est une conférence de presse du chef de fil de l’opposition guinéenne qui intervient après un mois et demi de sa tournée européenne, africaine, américaine et asiatique. Tout d’abord, Cellou Dalein Diallo est revenu sur la quintessence de sa rencontre avec son vice-président Bah Oury qui a émis récemment son souhait de se retirer des instances de l’UFDG dont il est le fondateur. Là- dessus, l’ancien premier ministre estime que la décision de son vice-président a été prise sous l’effet de l’émotion. Des guéguerres qui semblent aujourd’hui en voie d’être enterrées.
« Tout n’est pas résolu, mais tout est en voie d’être résolu. Je vous ai dit si vous m’avez écouté, en permanence, que le problème va être résolu. J’ai accepté que mon vice-président était dans une situation difficile. Poussé à l’exile, et que de temps en temps, il peut arriver qu’il s’énerve contre tout le monde y compris celui de son président. Mais je suis convaincu à l’avance que la raison allait finir par s’imposer à nous tous » a-t-il martelé.
Autre actualité qui a retenu l’attention du président de l’UFDG, c’est celle du strict respect des accords du 3 juillet. Pour l’ancien premier ministre, le choix d’un nouvel opérateur technique pour la présidentielle de 2015 reste l’une des conditions sur lesquelles son parti ne badinera pas. Il prévoit des mesures pour barrer la route à d’éventuelles fraudes.
« Je dis qu’il n’est pas possible d’envisager qu’on accepte la fraude. Ça je le maintiens. La fraude ne sera pas acceptée. On se battra avant, pour qu’il n’y ait pas de fraudes et s’il y en aura, on ne l’acceptera pas » a-t-il souligné.
Se prononçant sur le bilan de la gestion de l’actuel régime, Elhadj Cellou Dalein sous-estime les progrès macro- économiques réalisées.
« La Guinée a fait un taux de croissance de 2% en 2013. La Côte d’Ivoire 9% la Sierra Leone 14 % et nous 2% ça, c’est la preuve de la mal gouvernance » a-t-il conclu.
D’autres sujets sur les mines, l’économie et énergie ont été largement abordés par le président de l’UFDG. Pour lui, il faut une alternance en 2015 pour assurer aux guinéens le développement tant attendu.
La Rédaction
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