Mercredi 4
juin, le département d'État américain
s'était dit "vivement inquiet des arrestations et de la
disparition de dizaines de citoyens rwandais" et avait appelé Kigali à
"s'expliquer sur le sort des personnes arrêtées au cours des deux derniers
mois et actuellement en détention". En mai dernier l'ONG de défense des
droits de l'Homme, Human Rights Watch, avait déjà dénoncé une vague de
"disparitions forcées" au Rwanda.
Le
gouvernement rwandais avait déjà vivement répondu aux critiques américaines,
affirmant "agir légalement pour répondre à de graves menaces pour sa
sécurité" causées par les Forces démocratiques de libération du Rwanda
(FDLR). "Un processus judiciaire est en cours, déclenché par de récentes
attaques des FDLR" ayant fait plusieurs tués dans le nord du Rwanda, avait-t-il
expliqué.
La semaine
dernière, près d'une centaine de rebelles hutu rwandais
a fait reddition dans l'Est congolais. Ils réclament un dialogue
avec Kigali, qui le leur a toujours refusé.AFP
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