mercredi 18 décembre 2013



La ligue Guinéenne des droits de l’homme (LIGUIDHO) était  devant la presse à la maison située à Coleah. Objectif, rendre compte d’une mission d’enquête conduite à koulé situé dans la région Forestière qui a connu au mois de juillet dernier, de violents affrontements inter communautaires.

Dans ses explications, M. Kpana Emanuel Bamba président de la LIGUIDHO, a estimé que le bilan de ces atrocités ont fait 217 morts, 473 blessés et 263 personnes portées disparues. Dans la même lancé, le président dira que la LIGUIDHO a créée une association dénommée, l’association des victimes de Koulé, NZerekoré et Beyla AVIKNB, en vue de garantir aux victimes, un procès juste et équitable. « Sur conseil Juridique de la LIGUIDHO,  l’AVIKNB a déposé auprès du procureur de la République prés le tribunal de premier instance de N’Zerekoré, une plainte au nom des victimes tout en réservant le droit de se constituer ultérieurement en partie civile » a martelé M. Kpana Emmanuel Bamba.

En plus, le président précisera que, des ordonnances de placement sous contrôle judiciaire ont été rendues à l’encontre de treize présumés coupables qui ne respectent plus leurs obligation de se rende à la justice ou d’informer celle-ci de leur déplacement hors de la ville de N’Zerekoré. Et dans cette affaire, la LIGUIDHO a enregistré 21 accusés en détention à la maison centrale de N’Zerekoré la plus grande prison de la région, même s’il convient de relever que les commanditaires des atrocités commises ne sont pas encore inquiètés.
S’agissant de la réconciliation, rappelons que le Gouvernement Guinéen avait informé de la signature d’un pacte de réconciliation par ces communautés. Mais les conférenciers ont déploré le fait que cela soit sous une pression de Moussa Keboro et Claude Pivi sur les Notables excepté à Koulé où il y’a eu une véritable réconciliation.

A mentionné que, la totalité de ces victimes interrogés par la LIGUIDHO ont réclamé que justice soit rendue afin de mettre définitivement un terme à l’impunité qui a particulièrement sévi dans la région de la guinée forestière depuis plusieurs décennies, en dépit des carnages récurrents qui s’y commettent. Nous a confié le président de la LIGUJIDHO.

Thierno Amadou Camara

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