Liberté !
Je te martèle pour toujours car tu n’as pas de rivage.
Ta place pour l’homme est indéniable
Car, tu es désert comme l’esprit.
Par la langue du miel je te prononcerai
Jusqu’à mon dernier souffle ;
Via l’oreille de la brousse, j’expliquerai
Ta nécessité jusqu’à la dernière génération.
Liberté !
Tu es mon verbe
Tu es mon rythme
Tu es mon rime que j’en rhume
Tu es mon langage que je dégage.
Je te cherche pour te garder jalousement
Car tu ne te donnes pas, tu t’acquiers
Tu te t’octrois pas, tu te gagnes.
Me détourner de toi ? Au contraire
Je te défends car tu es la semence du bonheur résolu.Alpha Abdoulaye Diallo extrait de « les Vers du printemps »

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