« Journalisme culturel comme spécialité
» a été le thème du séminaire de formation d’une trentaine de journalistes
culturels et étudiants qui s’est tenu les 10, 11 et le 12 mars,
à la maison de la presse de Conakry . Pour l’Association Guinée Culture, l’ONG, organisatrice, cette
formation s’inscrit dans le cadre de son lancement de la saison culturelle 2014 en
collaboration avec les éditions le Harmattan Guinée.
Animés conjointement par l’ancien
ministre de l’Information et de la Culture, Justin Morel Junior et le Directeur
général de l’Institut Supérieur de l’Information et de la Communication de
Kountia, ISIC, Bangaly Camara ; ces trois jours de formation ont permis aux
participants de savoir la responsabilité qu’ils incarnent dans le cadre de la promotion
de la culture guinéenne.
Pour la cérémonie de clôture, M’Mah
Sylla, coordinatrice de l’Association Guinée Culture, a tout d’abord rappelé
que Guinée Culture a été agréée en 2010 et que c’est une association de
droits guinéens en qualité d’Organisation Non Gouvernementale de
développement, apolitique et à but non lucratif.
Abordant ces objectifs, elle
souligne que se de mettre en valeur et développer la richesse historique,
culturelle et touristique de notre pays. Puis, ajoute que Guinée Culture se
propose également d’être une boite à outils au service de toute personne
ou organisation nationale ou internationale qui souhaiterait vraiment
mettre en place une activité qui valorise l’histoire de la culture de notre
pays. « En plus de l’association, nous avons le site guinée culture qui
fonctionne. Guinée Culture rien que par son nom, on sent que c’est pour
la promotion de la culture guinéenne. Parce qu’on s’est rendu compte que cette
couche aussi importante dans la société est aujourd’hui moins visible et moins
quantifiant. C’est pourquoi, on s’est posé cette question la politique
parle plus qu’aux gens c’est parce que les regards sont braqués là. Et,
pourtant, la valorisation de la culture permet d’aboutir à un régime plus
stable, ça permet aussi d’aboutir à une économie sourit. Donc, on s’est
dit que le site internet à travers ses différentes rubriques, on pourra aussi
faire la promotion de notre culture à travers plusieurs rubriques. Notamment
les rubriques d’actualités, culture et patrimoine où vous avez des renseignements
relatifs au patrimoine, il y’a également les rubriques où on fera le portrait
des personnages culturels, une lecture de la société, … », précise
-t-elle.
De son côté, le formateur, Justin Morel
Junior, après avoir identifié les faiblesses actuelles de notre culture,
il a été demandé aux participants de faire des propositions. « Il y’a
plusieurs tendances dans les réponses. La première, il faut qu’il ait de
créativité au tour des artistes eux-mêmes, les hommes de cultures eux-mêmes. Le
deuxième élément, c’est la volonté politique que le pouvoir soutient clairement
la promotion de la culture en faisant la promotion de notre culture et
aussi il faut se cultiver », a-t-il affirmé.
Poursuivant, JMJ, soutient que les
participants ont fait des propositions concrètes mais, la plupart soufrait des
questions de formulations. « Il y’avait beaucoup de fautes d’orthographe,
quelques fois de manque de structurations, de formulations correctes de la
pensée et tout cela m’a emmené à inviter les journalistes à davantage se
cultiver, à réviser leurs leçons de grammaire pour mieux traduire leurs pensées
», sollicite-t-il.
Dans son discours de clôture, Lounseny
Keita, a noté qu’au cours de cette formation, les participations ont
bénéficié des cours comme la couverture des manifestations culturelles,
la production d’émission culturelle, l’animation cultuelle, ... Et, au nom
de ses amis de Guinée Culture, il a soutenu que cette formation aura un impact
positif dans la promotion et le rayonnement de notre culture.
Oumar
Bowal Diallo
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