jeudi 13 mars 2014



« Journalisme culturel comme spécialité » a été le thème du séminaire de formation d’une trentaine de journalistes culturels et étudiants qui s’est tenu  les 10, 11 et le 12  mars,  à la maison de la presse de Conakry . Pour l’Association Guinée Culture, l’ONG, organisatrice, cette formation s’inscrit dans le cadre de son lancement de la saison culturelle 2014 en collaboration avec les éditions le Harmattan Guinée.

Animés conjointement par l’ancien ministre de l’Information et de la Culture, Justin Morel Junior et le Directeur général de l’Institut Supérieur de l’Information et de la Communication de Kountia, ISIC, Bangaly Camara ; ces trois jours de formation ont permis aux participants de savoir la responsabilité qu’ils incarnent dans le cadre de la promotion de la culture guinéenne.

Pour la cérémonie de clôture, M’Mah Sylla, coordinatrice de l’Association Guinée Culture, a tout d’abord rappelé que Guinée Culture a été agréée en 2010 et que c’est une association de droits  guinéens en qualité d’Organisation Non Gouvernementale  de développement, apolitique et à but non lucratif.

Abordant ces objectifs, elle souligne que se de mettre en valeur et développer la richesse historique, culturelle et touristique de notre pays. Puis, ajoute que Guinée Culture se propose également d’être une boite à outils au service de toute personne ou  organisation nationale ou internationale qui souhaiterait vraiment mettre en place une activité qui valorise l’histoire de la culture de notre pays. « En plus de l’association, nous avons le site guinée culture qui fonctionne.  Guinée Culture rien que par son nom, on sent que c’est pour la promotion de la culture guinéenne. Parce qu’on s’est rendu compte que cette couche aussi importante dans la société est aujourd’hui moins visible et moins quantifiant. C’est pourquoi, on s’est posé cette question la politique parle plus qu’aux gens c’est parce que les regards sont braqués là. Et, pourtant, la valorisation de la culture permet d’aboutir à un régime plus stable, ça permet aussi d’aboutir à une économie sourit.  Donc, on s’est dit que le site internet à travers ses différentes rubriques, on pourra aussi faire la promotion de notre culture à travers plusieurs rubriques. Notamment les rubriques d’actualités, culture et patrimoine où vous avez des renseignements relatifs au patrimoine, il y’a également les rubriques où on fera le portrait des personnages culturels,  une lecture de la société, … », précise -t-elle.

De son côté, le formateur, Justin Morel Junior, après avoir identifié les faiblesses actuelles de notre culture, il a été demandé aux participants de faire des propositions. « Il y’a plusieurs tendances dans les réponses. La première, il faut qu’il ait de créativité au tour des artistes eux-mêmes, les hommes de cultures eux-mêmes. Le deuxième élément, c’est la volonté politique que le pouvoir soutient clairement la promotion de la culture en faisant la promotion de notre culture et aussi il faut se cultiver », a-t-il affirmé.

Poursuivant, JMJ, soutient que les participants ont fait des propositions concrètes mais, la plupart soufrait des questions de formulations. « Il y’avait beaucoup de fautes d’orthographe, quelques fois de manque de structurations, de formulations correctes de la pensée et tout cela m’a emmené à inviter les journalistes à davantage se cultiver, à réviser leurs leçons de grammaire pour mieux traduire leurs pensées », sollicite-t-il.  

Dans son discours de clôture, Lounseny Keita, a noté qu’au cours de  cette formation, les participations ont bénéficié des cours comme  la couverture des manifestations culturelles, la production d’émission culturelle, l’animation cultuelle, ... Et, au nom de ses amis de Guinée Culture, il a soutenu que cette formation aura un impact positif dans la promotion et le rayonnement de notre culture.
                                                                                                                                               
Oumar Bowal Diallo

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