C’est une histoire qui a débuté depuis le début du mois d’avril entre Mohamed Soumaoro surveillant d’un parc d’automobile et son client Alseny Diallo. Tout serait parti de la disparation des pièces semblable des trois voitures de Alseny Diallo domicilié au quartier Tombolia dans la commune de Matoto. Suite à cette disparition, le nommé Diallo Alseny a porté plainte contre Mohamed Soumaoro à l’escadron mobile de la gendarmerie numéro 17 de Dabompa.
« Lors de sa détention, il a indiqué aux agents qu’il était malade. Il serait tombé d’une crise, il a été immédiatement transporté dans une clinique tout près de l’escadron. Après quelques temps de traitement on nous a appris qu’il est décédé » a précisé Soriba Sylla chef de quartier adjoint.
En regrettant la mort de Mohamed Soumaoro, le plaignant déplore cependant l’inexistence de l’Etat dans cette affaire. Car pour lui depuis que ces événements sont intervenus, aucune autorité n’a cherché à savoir comment se porte sa famille.
« Je regrette la mort de M. Soumaoro. Et je présente mes condoléances à toute sa famille. Mais je regrette aussi le comportement des autorités qui m’ont abandonné dans cette situation. Ma maison a été saccagée avec tout son contenu devant le regard impuissant des forces de l’ordre et aucune autorité de la ville de Conakry n’est venue constater les dégâts et connaitre l’état de ma famille et moi-même. Comme nous somme dans un Etat, j’en appelle donc à la responsabilité des autorités précisément au président de la République de garantir ma sécurité, car ma vie est en danger » nous a-t-il confié.
Quant aux autorités du quartier, celle-ci dénoncent l’attitude de la gendarmerie surtout quand il s’agit de la convocation d’un citoyen. Le chef du quartier de Tombolia plateau demande aux agents de la gendarmerie d’associer les responsables locaux lorsqu’il s’agit de l’arrestation d’un citoyen pour éviter tout problème.
« Pour éviter tout problème, je demande à la gendarmerie de s’adresser aux élus avant d’interpeller un citoyen. Pour ce cas, si on était informé, on allait leur dire que le prévenu est malade. Et quand il termine son traitement, il allait répondre », a soutenu Fodé Camara chef de quartier Tombolia.
Interrogé sur l’affaire, un agent de l’escadron mobile de la gendarmerie numéro 17 de Dabompa a laissé entendre que l’affaire n’est plus à leur niveau.
La famille endeuillée, elle a opté pour le silence pour éviter tout commentaire, dit-elle.
Le domicile Alseny Diallo, lui est réduit en centres. Et sa famille et lui-même vivent de la contribution et dans les foyers de leur proches.
Sadou D
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