Assainissement : Soriba Sorel Camara visite les quartiers de la commune de Matam.
La campagne de sensibilisation pour l’assainissement de la ville de Conakry se poursuit de plus belle. Le Weekend dernier, le gouverneur accompagné de Madame le ministre de l’environnement et l’épouse du premier ministre a fait un tour dans certains quartiers de la commune de Matam. Des quartiers qui restent très sales d’après le constat.
Lancé depuis des semaines maintenant, la campagne d’assainissement de Conakry se poursuit, mais dans les quartiers. Ce weekend, de Bonfi au port de Boulbinet en passant par Bonfi routière, Matam, Avaria et le grand marché de Madina, le gouverneur et sa suite ont visité ces endroits. Partout c’est le même constat. Des tas d’immondices jonchent la chaussée et des caniveaux devenus des dépotoirs d’ordures.
Dans cette campagne d’assainissement, tous semble s’y plier comme ici au marché du changement autre fois appelé marché d’Avaria et celui de M’Balia. « Le port de Bonfi et ces quartiers sont dans un état d’insalubrité criard. Je pense que l’administrateur du marché de Bonfi et les chefs de quartiers sont soi contre le régime soi contre eux même. Mais on n’a également découvert des concessions très propres dans ces endroits à Boussoura par exemple contrairement à celles de Bonfi » a expliqué Soriba Sorel Camara, gouverneur de la ville de Conakry.
Pour les responsables des quartiers visités, l’assainissement doit être l’affaire de chacun et tous, mais pour y arriver il faut des moyens. « Conakry commence à partir des quartiers. Si ces quartiers sont sales nous serons tous malades. Mais si pour ramasser les ordures dans nos quartiers il faut donner le prix de 20 litres de carburant au chauffeur de camion, où un élu local peu prendre cette somme » a martelé Mamadouba Bangoura, chef quartier Bonfi.
« Nous ne serons pas capables cette fois ci de curer ces caniveaux. Pour le faire il faut une subvention. Mais où est ce qu’on va enlever cet argent pour payer les enfants » a ajouté M. Bangoura chef quartier Bonfi Routière.
Le ministre de l’environnement a quant à elle souligné que certes des efforts restent à faire, mais salue déjà le travail abattu par les citoyens. « Dans l’ensemble, il y a une nette amélioration dans l’assainissement de la capitale, mais il reste beaucoup à faire. Ils y a des citoyens qui se sont inscris dans cette dynamique du gouverneur et par contre d’autres non » a conclu Kadiatou N’Djaye.
Après un constat amer dans la commune de Matam Soriba Sorel Camara estime que les autres communes feront exception
La Rédaction
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