L’opposition
républicaine parlementaire et celle extraparlementaire se sont réunies en séance plénière ce mardi 27 mai
républicaine parlementaire et celle extraparlementaire se sont réunies en séance plénière ce mardi 27 mai
2014 au quartier général de l’UFDG (Union des Forces Démocratiques de Guinée)
de Cellou Dalein Diallo. Il était question pour les opposants au régime d’Alpha
Condé de réagir au récent courrier -réponse du Premier ministre chef du
Gouvernement relative à l’ouverture d’un cadre de dialogue. Dans cette réponse,
Mohamed Saïd Fofana avait à notifié que le parlement était un cadre idéal de dialogue.
Ce mardi
donc l’opposition a décidé de donner une nouvelle chance à l’ouverture du dialogue
qu’elle réclame du pouvoir et de ces
partis alliés afin d’éviter le recours aux vieilles habitudes. Les
manifestations de rue.
« Nous
avons décidé donc en conséquence de réécrire au Premier ministre pour réagir à
ces propos contenus dans son courrier pour demander de nouveau que ce dialogue
s’ouvre. Nous avons décidé de prendre l’opinion nationale et internationale à
témoin en saisissant tous les facilitateurs bref, en mettant à contribution
tous ceux qui ont participé au dialogue de 2013 et qui ont apposé leur
signature à cet accord politique inter guinéen le 03 juillet 2013 » a
déclaré Aboubacar Sylla, porte-parole de cette faction politique et député de l’UFDG à l’Assemblée nationale .
Apparemment
cela ne suffit pas aux opposants pour emmener le gouvernement à accepter l’ouverture
de ce dialogue. Aboubacar Sylla parle même d’une résolution qui sera initiée au
parlement.
« Nous allons
aussi dans les brefs délais initier une
résolution au niveau de l’Assemblée nationale pour lui demander de se prononcer
en faveur de l’application de cet accord tout en interpellant toutes les
parties signataires afin que chacune d’elle puisse respecter les engagements
auxquels elle a librement souscrit ».
résolution au niveau de l’Assemblée nationale pour lui demander de se prononcer
en faveur de l’application de cet accord tout en interpellant toutes les
parties signataires afin que chacune d’elle puisse respecter les engagements
auxquels elle a librement souscrit ».
S’il n’ y a
pas gain de cause, les rues vont reparler, un moyen de se faire entendre comme
il a été de tradition chez l’opposition guinéenne depuis ces derniers années.
« Nous avons déjà décidé au cas où cette impasse se poursuivait, nous recommencerions immédiatement nos
manifestations sur les places et voies publiques conformément aux garanties
accordées par notre institution » poursuit Aboubacar Sylla.
Dans les
jours à venir l’opposition compte se réunir pour faire encore le point de la
situation politique du pays et « d’agir à la suite ou la non suite qui sera réservée aux différents
courriers que nous allons adresser aux uns et aux autres ».
La Rédaction
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