Guinée : Le conseil national de l’UFR avorté au palais
Le conseil national de l’Union des Forces Républicaines qui devrait s’ouvrir ce samedi 07 juin au palais du peuple de Conakry n’a pu se tenir. Son Président, Sidya Touré avance des pistes de sabotage.
C’est un conseil national de l’UFR qui devrait se tenir ce samedi au palais du peuple et le dimanche au siège du parti à Matam. Le conseil n’a finalement pu s’ouvrir, et cela après plusieurs reports de suite. Après la raison de la fièvre Ebola, cette fois, c’est l’administrateur du palais du peuple et d’autres hautes personnalités qui sont indexés. Pourtant, son leader dit avoir obtenu l’accord de ce dernier pour l’organisation de sa session. C’est aux environs de 15 heures vendredi, que Sidya Touré a été informé de l’indisponibilité de la salle du spectacle devant abriter le conseil national du parti.
« Nous avons payé la somme qu’il fallait, nous avons même payé huit millions supplémentaires pour avoir du gasoil, parce que dans la journée il n’y a pas d’électricité. Donc, on nous a dit qu’il fallait supporter ces frais. Toutes ces questions ont été réglées. Et hier ils sont venus nous signaler que la salle ne pourrait plus être occupée pour faire donc cette manifestation du parti » a-t-il laissé entendre.
A ce conseil national devrait avoir lieu des partages et échanges afin de tirer des leçons des législatives de 2013 et se projeter vers la future présidentielle de 2015. Sidya parle de sabotage, même si le palais a été ouvert finalement mais à une heure tardive.
« Je pense qu’ils(les autorités du pays) avaient finalement une volonté bien sûre de saboter le mouvement et j’estime que ça été un échec de leur part parce que les gens se sont mobilisés. Franchement, je n’ose pas dire déception parce que je ne suis pas déçu, je savais de quoi on s’exposait quand j’ai vu ce régime se mettre en place. Mais, il y a une volonté d’installer dans notre pays un véritable régime autocratique où c’est le fait de prince qui gouverne les choses. Il n’y a aucune explication logique, légale à cette interdiction. Rien. C’est quelqu’un qui se lève et puis on dit non, ils ne vont pas au palais ! C’est tout ! » S’exclame Sidya Touré.
Suite à ce sabotage comme le clame Sidya, Cellou Dalein Diallo de l’UFDG et Faya Millimono du Bloc Libéral, qui se sont joints au parti pour marquer leur solidarité, parlent eux d’une honte pour notre jeune démocratie. « C’est une honte. Le palais du peuple appartient à tout le monde. Les gens qui ont voulu empêcher ça, devraient savoir que nous sommes dans une République et non dans un
Empire. Donc, c’est une honte ! » S’est Faya Millimono.
Après ce programme avorté, Sidya Touré donne rendez-vous à ses militants et sympathisants au compte du conseil national de l’UFR, le dimanche 08 juin au siège du parti à Matam.
El hadj T
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