L’agenda chargé du Parti et les interrogations sur
l’intérêt à accorder à une intervention dans laquelle l’amertume gouverne la
raison n’ont pas permis de répondre plus tôt aux allégations de M. Jean Marie
Doré contre Cellou Dalein Diallo, Président de l’UFDG. Allégations dont la plus
singulière porte sur sa responsabilité concernant le maintien de Waymark.
Selon M. Jean Marie Doré, « pendant qu’on discutait
pour éliminer Waymark du circuit, Cellou a levé la main et demandé la parole.
Et a déclaré qu’il est pour le maintien de Waymark parce que Djinnit lui a
promis que pour les élections de 2015, il y aura un opérateur technique. Je
(JMD) devais quitter normalement ce regroupement informel et bancal, stérile,
inerte dans la réflexion. Mais on n’abandonne pas le navire comme ça. Je suis
resté. Et on a continué les débats. »
Cette relation prêterait à sourire tant l’incongruité
des propos décrivent bien le personnage qui les tient. Mais elle est en rapport
avec un problème grave qui a suscité des violences extrêmes et plus
particulièrement contre les militants du l’UFDG. Elle est naturellement bien
loin de la réalité.
En effet, le cas Waymark a fait l’objet de longues et
dures négociations. Son maintien a été une décision collective, comme l’ont été
toutes les décisions de l’opposition sur le processus électoral. Elle prend
appui sur les mesures prises pour sécuriser le fichier électoral avec le
soutien des partenaires techniques. Il s’agit notamment des actions suivantes :
installation et opérationnalisation d’un logiciel de monitoring sur le site
central ; dé-doublonnage multi-biométrique par un opérateur externe pour les
données de 2010 ; extraction des statistiques de tous les kits par le logiciel
de monitoring à la fin de la révision complémentaire ; contrôle des résultats
des arbitrages faits par Sabari/Waymark sur le dé-doublonnage locaux et
parallèles ; non intégration dans le fichier électoral des résultats de la
révision de 2012.
Ces mesures mettent Waymark sous contrôle et réduisent
sa mission à la confection du fichier électoral et à la production des
documents électoraux. C’est ainsi qu’il n’a pas participé au traitement des
résultats des élections législatives, résultats dont la gestion a été faite, à
notre demande et par souci de sécurisations des votes, par comptage manuel. Au
demeurant, il s’agit d’un maintien temporaire. Waymark sera remplacé, courant
2014, par un nouvel opérateur sélectionné sur appel d’offre international. C’est
cet opérateur qui aura la charge de la confection de la liste électorale pour
l’élection présidentielle de 2015.
Il est utile de rappeler que c’est dès les premiers
mois de 2011 que l’UFDG a engagé, avec les autres partis du Collectif des
Partis Politiques pour la Finalisation de la Transition, la lutte pour des
élections législatives inclusives, transparentes, libres et apaisées. Cette
lutte a été longue, violente avec plusieurs morts dans ses rangs, des blessés
graves, de dégâts matériels importants. Ceux qui y ont pris part reconnaissent
le courage et la détermination du Président de l’UFDG ; il a été de toutes les
manifestations, mobilisant les foules et ouvrant lui-même le chemin de la
résistance contre la répression du pouvoir dans sa volonté de confisquer notre
liberté.
Mais c’est aussi de la responsabilité du leader d’un
parti aussi important que l’UFDG et dont la vocation est de gouverner le pays,
d’explorer, dans un cadre de dialogue politique, toutes les solutions en
rapport avec ses objectifs. C’est le cas de l’accord du 3 Juillet. Il a été
obtenu grâce à la mobilisation des militants, à leur courage, aux sacrifices
qu’ils ont consenti. Sa mise en œuvre qui requiert une vigilance permanente
permettra d’organiser les élections transparentes que nous voulons en Guinée.
Les militants de l’UFDG dans leur ensemble mais aussi
la population guinéenne dans sa large majorité sont reconnaissants à notre
parti et à son Président d’avoir permis la tenue des élections législatives
inclusives et apaisées. Bien entendu, la mobilisation doit se poursuivre pour
l’exécution de toutes les mesures préconisées dans l’Accord du 3 Juillet et
dans le rapport de la mission d’observation électorale de l’Union Européenne.
Nous serons dans cette volonté pour que la Guinée connaisse une avancée
démocratique significative et que l’élection présidentielle de 2015, dans ses
résultats, reflète bien le choix souverain de notre peuple. Ce sera aussi le
prix de la paix dans notre pays.
Jean Marie Doré s’arc-boute sur son ego après
l’épisode relatif à l’élection à la présidence de l’assemblée nationale. Il
doit comprendre que son avenir ne vaut pas celui de la Guinée. Seul compte le
combat pour sortir notre pays du pouvoir d’Alpha Condé, synonyme de régression
politique, économique et sociale. Dans ce combat, les militants et la direction
de l’UFDG font confiance à leur Président
La
Cellule de Communication de l'UFDG

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